Raphaëlle de Groot poursuit ses explorations dans le cadre d’une résidence d’artiste qui prend place au cœur du Cégep de Granby-Haute-Yamaska de septembre 2011 à la fin mars 2012.

Dans le dépôt qui lui tient lieu d’atelier lors de ses séjours en résidence, l’artiste inventorie, classifie et ordonne les objets d’une collection issue de ses collectes d’objets abandonnés. Sa dernière collecte fut lancée dans le cadre d’un appel à la communauté du cégep en septembre 2011. Ces objets, souvent accompagnés des récits personnels des donneurs, elle s’applique à les réinvestir d’un nouveau sens à travers ses interventions artistiques.

Lors de son dernier séjour en résidence, en novembre dernier, Raphaëlle de Groot invitait les étudiants à devenir les passeurs d’une série de cartes créées à partir d’objets de sa collection.  Le jeu se poursuivra au cours des semaines à venir.

Rappelons que depuis septembre 2011, l’artiste a multiplié les points de contact avec les étudiants, les professeurs et le personnel, par sa présence active dans le cadre de cours spécifiques ou en marge de ceux-ci, à  travers diverses activités, causeries, conférence, visite d’exposition, projection de film, performance, ateliers d’expérimentation.

La dernière étape de ce projet de résidence aura lieu en mars, avec la tenue d’une table ronde autour du Poids des objets et la réalisation de nouvelles interventions artistiques à travers lesquelles Raphaëlle de Groot s’ingénie à recontextualiser les objets de sa collection pour en raviver les zones sensibles et leur redonner une présence signifiante.

Pour plus d’information visitez le blog du projet :
www.3e-imperial.org/blogue/raphaelle-deGroot

Dans le contexte de ce projet de résidence de création en art infiltrant Raphaëlle de Groot a été invitée à investir, de septembre 2011 à mars 2012, l’espace de vie du cégep, une première dans le milieu collégial québécois.

Ce projet est initié, produit et diffusé par le 3e impérial, centre d’essai en art actuel, avec la collaboration du Cégep de Granby-Haute-Yamaska et le soutien de la Conférence régionale des élus de la Montérégie-Est et du Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine.